je lance les dés
il y a beaucoup de dés
les dés restent en l´air
ils ne veulent pas se faire mal sur la table
pourtant j´ai recouvert la table d´une couverture
il y a trop de dés
c´est le hasard qui se plaint
je retire mes mains
mon sang se retire de mes mains
la préhension aussi
mes doigts pensent sérieusement à s´établir ailleurs
l´air se propose de les aider á déménager
je ne vois pas l´air comme un traître
je crois que je suis incapable de dire du mal de l´air
les dés ont disparu
le hasard est exténué
on ne cherchera pas les dés
l´air n´est pas un camoufleur
il est pressenti que le hasard n´est pas assez gentil avec les dés
de toute manière les dés ont effacé leurs numéros
de toute manière je suis devenu ami avec le déterminisme
méduse aura bien essayé de me pétrifier
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- Catégorie : Poéme
- Écrit par Stecha
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